Québec doit mieux soutenir la défense collective des droits!

Les organismes en défense collective des droits (DCD) sonnent l’alarme quand les droits les plus élémentaires sont bafoués, qu’il s’agisse des droits sociaux, économiques et culturels (comme la santé, l’éducation, le logement ou un revenu suffisant) ou des droits civils et politiques (comme le droit de vote ou à la justice). Quand il le faut, les groupes en DCD rappellent à l’ordre les gouvernements et les entreprises; ils regroupent les personnes discriminées ou trompées pour lutter ensemble, afin d’obtenir réparation et des modifications aux Lois et aux politiques. Ils participent activement à la lutte contre la pauvreté, de même qu’à la construction d’une société démocratique et inclusive.

Au Québec, il existe quelques 325 organismes de ce genre qui sont subventionnés par le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS), lequel agit sous la responsabilité du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Une trentaine d’autres groupes du même type sont toujours en attente de financement, sou- vent depuis plusieurs années.

Depuis 1996, les groupes en DCD n’ont bénéficié d’aucune indexation, ni d’aucune augmentation digne de ce nom. Aujourd’hui, la défense collective des droits est le parent pauvre de l’action communautaire; la subvention moyenne qui lui est versée représente à peine 44 % de celle que le gouvernement québécois verse à l’ensemble des groupes d’action communautaire autonome. Pourtant, leur action est indispensable, surtout en période d’austérité et de compressions dans les services et les programmes sociaux, comme celle que nous traversons.

Rassemblement lundi 8 décembre à 10h30 devant le bureau du ministre Leitao

(380 St-Antoine Ouest, près des métros Place-d’Armes et Square-Victoria)