Les mères monoparentales sont en crise — et en crisse!

Chaque jour, elles vivent à l’intersection du stress, de la peur et de l’épuisement. Particulièrement frappées par la crise du logement, elles se retrouvent seules à porter toute la charge de subvenir aux besoins de leur famille, dans un contexte où perdre son logement est une menace bien réelle — et où retrouver un toit abordable devient quasi impossible.

Pire encore : plusieurs d’entre elles doivent composer avec la peur que cette précarité soit utilisée contre elles, que ce soit par l’État, qui brandit la menace du retrait de la garde des enfants, ou par des ex-conjoints hostiles.

L’État et le système judiciaire, loin d’être neutres, participent à ces violences systémiques, en criminalisant la pauvreté et en punissant les mères vulnérables au lieu de les soutenir. Beaucoup de femmes vivant de la violence conjugale se retrouvent littéralement piégées : elles doivent choisir entre rester dans une relation toxique et violente ou affronter, seules, la violence économique d’une séparation dans un marché du logement impitoyable. Ce n’est pas un choix, c’est un piège organisé.

Face à l’injustice, les mères monoparentales s’organisent, se mobilisent, et lèvent le poing. Assez, c’est assez! Le système doit cesser de les écraser : elles réclament dignité, respect et justice, maintenant!

Des mères monoparentales partagent leurs craintes, leurs peurs et leur colère.

Nous tapissons le quartier de la Petite-Patrie de 25 témoignages de ces réalités !

Vous êtes vous-même mère monoparentale et souhaitez témoigner, de façon anonyme, de votre réalité ?

Prenez quelques minutes pour répondre à ce court sondage : vos réponses nourriront les travaux de notre comité de réflexion et d’action. 

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