Le 10 octobre dernier se tenait l’audition du Tribunal administratif du logement (TAL) à l’Assemblée nationale du Québec. La séance a entre autres traité du rapport annuel du Protecteur du citoyen qui, on le rappelle, a dénoncé encore cette année plusieurs dysfonctionnements de l’institution.
 
Pour donner suite à celle-ci, notre constat est plus clair que jamais : le TAL fait preuve d’une gestion inhumaine qui abandonne les locataires. 😤 Sa vraie mission est de servir les propriétaires, d’expulser les locataires et d’accorder des hausses de loyer excessives.
 
➡️ Les seules causes dont les temps d’attente se sont améliorés sont celles pour non-paiement ou fixation de loyer… et donc celles qui conviennent le plus aux propriétaires.
 
➡️ Plus de 9 appels téléphoniques sur 10 sont traités par un robot informatique. Comme il a été souligné à la Commission, c’est donc dire que moins de 10 % des gens ont réussi à parler à une personne humaine.
 
➡️ À ses débuts, la Régie (maintenant le TAL) recevait autant de demandes de locataires que de propriétaires; or aujourd’hui, seulement 12 % des demandes sont introduites par des locataires contre 88 % par des propriétaires. De celles-ci, près de 4 demandes sur 5 visent à expulser les locataires ou augmenter leur loyer.
 
Nous dénonçons, avec le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) cette situation depuis de nombreuses années, mais de voir et d’entendre un tel déni, un tel mépris des locataires fait monter la colère et l’indignation des groupes de défense des droits des locataires.
 
Nous appelons la population à se joindre aux mobilisations qui seront bientôt annoncées. ✊